Hygrophila auriculata - Gangabukari

Cette plante qui affectionne les milieux humides est réputée pour ses propriétés médicinales, ses usages culinaires, salifères et fourragers et aussi pour ses vertus aphrodisiaques en Afrique et en Asie. La recherche étaye la pertinence de la plupart de ses utilisations traditionnelles.

Hygrophila auriculata - Gangabukari

Une plante hygrophyle polyvalente

Noms botaniques et vernaculaires

- Les botanistes classent Hygrophila auriculata dans la famille des Acanthaceae.

On trouve également dans la littérature scientifique le nom Asteracantha longifolia Nees ainsi que les synonymes suivants :

- Hygrophila schulli M.R. Almeida and S.M. Almeida,
- Hygrophila spinosa T. Anderson

- En Kinyarwanda, Hygrophila auriculata est appelée Gangabukari mot qui signifie : « Excrète peu d’urine ». On rencontre également les noms Ruheha et Nyaruheha.

- En Kirundi, on l’appelle Kabuganga ou Bubanga

- En Swahili on trouve les noms Mdahamwitu, Mlanyuni, Mteremtere

- En Inde, les noms ayurvédiques de la plante sont Kokilaksha Ikshura et Ikshugandha. En médecine Unani, elle est appelée Talmakhana. En Hindi, on la nomme égalemen Kamtakalya.

- Les Français l’appellent Hygrophile épineuse et les Anglais Marsh Barbel

Diffusion

Hygrophila auriculata est répandue à travers l’Afrique tropicale. Au nord on la trouve du Sénégal à l’Éthiopie, en l’Afrique de l’Est et jusqu’en Afrique du Sud.

On la trouve également en Inde, au Népal au Myanmar et au Sri Lanka, et Asie du sud-est en Thaïlande, au Cambodge, Laos, Vietnam, Malaisie.

Biotope

La plante affectionne les milieux humides. Elle pousse en bordure de marais, rivières, lacs et mares et dans les zones humides des savanes, des abords de cultures, des jachères et des forêts entre 1450 et 2400 m d’altitude dans des zones ou les précipitations varient 700, 1 600 mm.

Elle est considérée comme une adventice indésirable dans les terres humides cultivées, notamment les rizières, mais comme nous le verrons plus loin cette plante possèdent de nombreuses vertus culinaires, salifères, fourragères, mellifères, et médicinales.

Description

Hygrophila auriculata est une herbacée annuelle érigée, le plus souvent non ramifiée. Sa hauteur varie de quelques dizaines de cm à parfois plus de 1 m 50.

La partie basale de sa tige rampe et s’enracine de temps en temps.

Ses tiges ont une section carrée.

Ses feuilles opposées, la plupart du temps lancéolées, atteignent jusqu’à 15 cm de long et 3 cm de diamètre.

Ses fleurs, bleu-mauve, rose ou blanches, en grappes sont sans pétiole à l’aisselle des feuilles.

Entre les fleurs se trouvent de petites bractées feuillues ainsi que des épines simples caractéristiques, corpulentes, jusqu’à 4 cm, de couleur crème.

Ses fruits sont des capsules à deux cellules, longues et minces, contenant des graines en forme de disque avec des franges velues.

Usages culinaires

Les jeunes feuilles peuvent être consommées hachées et cuites, seules ou avec d’autres légumes comme les pois ou l’amarante, parfois additionnées de lait de coco ou de pâte d’arachide.

Les feuilles peuvent être récoltées toute l’année pour cet usage, mais sont principalement cueillies pendant la saison des pluies.

La plante est cultivée dans des lits des cours d’eau en Afrique de l’Ouest comme légume.

Usage salifère

En Afrique de l’ouest, et aussi au Soudan, Hygrophila auriculata est également cultivée pour le sel végétal riche en potassium et autres minéraux qui peut être extrait de ses cendres. Voir article sels végétaux.

Pots de sel de cendre végétale et pot d’argile traditionnel kényan lusherekho pour filtrer le sel végétal.

Comparée à d’autres plantes salifères couramment utilisées, la teneur en sel d’Hygrophila auriculata est très intéressante.

Pourcentage de sel obtenu à partir des cendres et de la matière brute de quatre plantes salifères : Ikigori (maïs), amasaka (sorgho), Ipapayi (papayer), Gangabukari (Hygrophile épineuse)

La composition en élément minéraux de Gangabukari est également intéressante

Teneur en cations des sels des extraits de cendres

Teneur en anions des sels de extraits des cendres

Autres usages non médicinaux

La plante est fourragère pour le bétail qui l’apprécie beaucoup et mellifère pour les abeilles.

Usage médicinal

Hygrophila auriculata en médecine traditionnelle :

En Afrique la plante est utilisée pour traiter les céphalées, les douleurs pectorales, et les inflammations notamment rhumatismales, certaines affections cutanées et respiratoires dont les dyspnées et l’asthme, les œdèmes, l’azoospermie, des troubles intestinaux, des infections uro-génitales, des troubles hépatiques et urinaires, l’anémie, le stress, la nervosité, l’insomnie, comme aphrodisiaque masculin et féminin, et comme diurétique.

Le document Pdf ci-dessous répertorie les usages médicinaux en Afrique qui ont fait l’objet de recherches ethnobotaniques :

La plante est largement utilisée dans le système médical traditionnel indien ainsi que dans les pharmacopées des pays environnants : Sri Lanka, Myanmar, Népal... L’éventail des pathologies traitées est similaire à celui déjà cité en Afrique.

La plante est appelée « Kokilaksha » lorsqu’elle est utilisé en médecine Ayurvédique et « Talimakhana », en médecine Unani.

Dans les traités ayurvédiques « Sushruta Samhita » et « Charak Samhita », Kokilaksha est décrite comme une plante « Rasayana ». « Rasayana » qualifie une catégorie spécifique de médicaments du système indien Ayurvedique. « Rasa » signifie élixir et « Ayana » signifie Maison. Le mot « Rsayana » qualifie la propriété « régénératrice » de la plante.

Les plantes Rasayana sont utilisées pour le traitement des maladies neurodégénératives, en tant qu’agent régénérant, immunomodulateur, aphrodisiaque et tonique (Thakur et al., 2007).

Selon l’Ayurveda, l’extrait de plante peut aussi être utilisé pour :

- le traitement du diabète (Premeham), et de la dysenterie (arthisaram).

- Dissoudre et expulser les calculs rénaux (Ashmari Pranut),

- Nourrir le système génital de manière à permettre même à une personne âgée de jouir de sa vie sexuelle comme une personne jeune (Vrushya),

- Augmenter la force du corps (Balya)

- Nourrir chaque cellule du corps. Cette propriété est particulièrement utile dans les états d’émaciation et de malnutrition (Samtarpana Parah)

- « Kokilaksha » entre dans la préparation des formulations ayurvédiques Strirativallabhpug pak et Rativardhan yog qui agissent comme tonique général et sont et recommandées pour améliorer le comportement sexuel des femmes.

- La plante est également utilisée dans le traitement de la goutte, des infections urinaire, et des affections hépatiques.

Préparation ayurvédique à base de Kokilaksha

Utilisations traditionnelles des différentes parties de la plante

Graines

Les graines sont utilisées dans le traitement des troubles sanguins et biliaires, de la gonorrhée, de la spermatorrhée (écoulement involontaire et spontané du sperme) et de la fièvre.

En Inde, on les moud en une pâte qu’on mélange à du babeurre pour soigner la diarrhée. Une préparation à base de graines appelée Aksir-ulimraz sert à prévenir la leucorrhée (écoulement non sanglant provenant de l’appareil génital féminin).

Les graines sont estimées pour leur efficacité à traiter la goutte et la polyarthrite rhumatoïde avantage.

En Afrique comme en Inde, elles sont également réputées stimuler le système génital masculin et être bénéfiques en cas de faiblesse sexuelle, d’impuissance, d’éjaculation précoce et d’oligospermie. En Inde, les graines entrent dans la composition de divers aphrodisiaques et confiseries toniques.

La pâte de graines est appliquée en cataplasme sur la zone piquée par des insectes venimeux (fourmi, araignée, scorpion)

Feuilles

Les feuilles sont anti-inflammatoires, analgésiques, antipyrétiques, diurétiques, toniques, aphrodisiaques, hypnotiques.

L’extrait aqueux de la plante pris par voie orale est décrit comme diurétique, spasmolytique et hypotenseur.

Le pilât de feuilles est inséré dans les narines pour soulager les céphalées

Favorisant les sécrétions biliaires et stimulant le foie, elle seraient donc bienfaisantes contre l’hépatite et d’autres maladies du foie.

Les feuilles sont réputées utiles pour traiter la toux, de diarrhée, les calculs urinaires et vésiculaires, les affections inflammatoires, les douleurs articulaires telles que l’arthrite les ascites, l’anémie, certains troubles abdominaux, les diabètes hépatiques.

La pâte de feuilles est appliquée localement en cas d’eczéma et la cendre de feuilles appliquée pour traiter la teigne.

Elles sont considérées être une panacée pour les ascites (accumulation de liquide dans l’abdomen) et les calculs urinaires.

Racines

Les racines ont des propriétés diurétiques, anti-inflammatoires, analgésique et tonique. Elles sont utilisées pour traiter les inflammations, les calculs vésiculaires, les flatulences et la dysenterie.

Elles permettent de traiter plusieurs affections hépatiques dont l’ictère (jaunisse) et l’hépatite. Pour cela, il est il préconisé de préparer une décoction avec 60 grammes de racine et un demi-litre d’eau, et de prendre de 30 à 60 ml de cette infusion 2 ou 3 fois par jour.

La décoction de racine est aussi utilisée pour soulager les rhumatismes et traiter la gonorrhée

En cas de syndrome œdémateux généralisée (anasarque), on considère en Inde que la décoction de racines donne de bons résultats si elle est administrée avec l’urine de vache.

Totum (plante entière)

La plante peut aider à baisser la glycémie, pour traiter des maladie du sang et l’anémie.

Les cendres de la plante sont utilisées contre l’hydropisie et pour éliminer les calculs.

La teinture de la plante entière est réputée bénéfique pour traiter les affections urinaires, la dysurie et la miction douloureuse.

La plante entière, racines comprises, entre dans la formulation de préparation traitant les infections urogénitales

Le macérât de plante entière trempée dans de l’eau est utilisée en bain froid pour abaisser la température corporelle et pour traiter des maux de tête.

Propriétés médicinales

L’image ci-dessous permet de visualiser l’éventail des propriétés prêtées à la plante :

La plante aurait donc des propriétés antibactériennes, anthelminthiques (antiparasitaire), anti-inflammatoires, analgésiques, antipyrétique (fébrifuge), - émétique, hépatoprotectrices (protectrice du foie), néphroprotectrices (protectrice des reins), antidiabétiques (hypoglycémiantes), antitoxiques (antidote), neuroprotectrices, cytotoxiques, aphrodisiaques, antitumorales, anti-oxydantes, hématopoïétique.

Ces propriétés, utilisées dans le cadre des pharmacopées et des médecines traditionnelles ont été mises en évidence par une série de recherches :

Propriétés analgésiques et antinociceptives

Une étude in vivo de 2005, conduite par P. Shanmugasundaram & S. Venkataraman, conclue que l’extrait aqueux de parties aériennes et de racine séchées laissées à macérer pendant 24h, puis filtré et concentré par évaporation présente une activité anti-nociceptive par un ou plusieurs mécanismes centraux et périphériques comparable à celle de l’aspirine standard.

L’étude menée en 2008 par Arjun Patra & al, et celle de Faysal Bellah & al, publiée en 2016 confirment le potentiel analgésique de la plante.

Mohapatra et al., (2011) qui ont évalué l’activité analgésique de l’extrait au chloroforme de partie aérienne d’Hygrophila auriculata, notent que l’activité analgésique dépend de la dose administrée que l’activité maximale a été celle de l’extrait dosé de 250 mg / kg à 400 mg / kg. Selon les auteurs de cette étude, cet extrait a des effets analgésiques et anti-inflammatoires par les mécanismes centraux et périphériques.

L’extrait éthanolique de la plante, écrivent Faysal et al, possède un puissant effet analgésique. Cet effet pourrait être lié à l’inhibition de la synthèse de prostaglandines, qui en tant que médiateurs de la douleur, augmentent augmente habituellement la perméabilité capillaire pour provoquer une sensation de douleur et une inflammation.

Sources :

P. Shanmugasundaram & S. Venkataraman, 2005, « Anti-nociceptive Activity of Hygrophila Auriculata (Schum) Heine », African Journal of Traditional, Complementary and Alternative Medicines, 2 (1) : 62- 69

Patra A, Murthy PN, Jha S, Sahu AN, Roy D., « Analgesic and antimotility activities of leaves of Hygrophilia spinosa T Anders. » Pharmacologyonline. 2008 ; 2:821-828.

S.M. Faysal Bellah, Md. Nur Islam, Md. Rezaul Karim, Md. Masudur Rahaman, Mst. Samima Nasrin, Md. Atiar Rahman and A.S.M. Ali Reza, « Evaluation of cytotoxic, analgesic, antidiarrheal, and phytochemical properties of Hygrophila spinosa (T. Anders) whole plant », J Basic Clin Physiol Pharmacol 2016.

Propriétés anti-inflammatoire et antipyrétique

Patra et al., (2009) ont testé (sur modèle animal) les activités anti-inflammatoires et antipyrétiques d’extraits aqueux et alcooliques (éther de pétrole, du chloroforme) des feuilles.

Les extraits chloroformiques et alcooliques de feuilles de H. spinosa ont montré des activités anti-inflammatoires et antipyrétiques significatives en fonction de la dose administrée. L’activité anti-inflammatoire maximale a été produite à une dose d’extrait de 400 mg / kg de poids corporel.

Les extraits dosé à 200 et 400 mg / kg de poids corporel ont réduit de manière significative la hausse de la température rectale et présenté une puissante action antipyrétique.

En revanche, les extraits aqueux, et à l’éther n’ont montré aucun effet anti-inflammatoire ni antipyrétique.

Mohapatra et al., (2011) ont également évalué l’activité analgésique et les propriétés anti-inflammatoires de l’extrait au chloroforme de partie aérienne d’Hygrophila auriculata sur une arthrite induite.

L’activité analgésique maximale a été celle l’extrait dosé de 250 mg / kg à 400 mg / kg. L’activité anti-inflammatoire de l’extrait chloroformique a été maximale à la dose de 200 mg / kg, 300 mg/kg.

Selon les auteurs de cette étude, cet extrait a des effets analgésiques et anti-inflammatoires par des mécanismes centraux et périphériques.

Sources :

Arjun Patra, S. Jha, P.N. Murthy, Swaha Satpathy, « Anti-Inflammatory Activity of Extracts of Leaves of Hygrophila spinosa T. Anders in Chronic Animal Models of Inflammation » Trop J Pharm Res. 2009 ; 8(2):133-137.

T.K. Mohapatra, M.K. Ghosh, T.R Mohapatra, R.R. Nayak, T. Satapathy, M.K. Sarangi, « evaluation of analgesic and anti inflammatory activity of chloroform extract of hygrophila auriculata in experimental animals », International Journal of Universal Pharmacy and Life Sciences 1(3) : November-December 2011.

Hussain MS, Azam F, Ahamed KF, Ravichandiran V, Alkskas I. Anti-endotoxin effects of terpenoids fraction from Hygrophila auriculata in lipopolysaccharide-induced septic shock in rats. Pharm Biol. 2016 ; 54(4):628-636.

Propriétés antibactériennes

Boily et Vampuyvelde (1986) ont fait état d’une activité antimicrobienne puissante de l’extrait éthanolique de feuilles, de tiges, de fruits et de racine contre Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis, Candida albicans et Mycobacterium smegmatis.

Vlientick et al. (1995) qui ont testé l’activité antibactérienne d’extraits éthanoliques de feuilles, de tiges, de fruits et de racines d’Hygrophila auricalata contre Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeroginosa, Esterachia coli, Candida albicans, Tricophyton mentagraphytes et Mycobacterium canis concluent que :

- l’extrait éthanolique de feuilles a une activité anti-microbienne contre Staphylococcus aureus, Candida albi, Mycobacterium canis et Trichophyton mentagraphytes ;

- la tige présente une activité contre Candida albicans, Mycobacterium canis et Trichophyton mentagraphytes.

Patra A & al. ont montré, que l’extrait au chloroforme et l’extrait alcoolique de feuilles d’Hygrophila spinosa présentent une activité antibactérienne significative contre Escherachia coli, Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis et Pseudomonas aeroginosa, alors que l’extrait aqueux n’a une activité modérée et que l’extrait d’éther de pétrole a l’activité la plus faible contre ces micro-organismes.

Sources :

Boily Y, Van Puyvelde L. Screening of medicinal Plant of Rawanda for Antimicrobial activity. J Ethanopharmacol, 1986, 16(1) : 1-13.

Valientic AJ, vanhoof L, Totte J, Lasure A, Vanden Berghe, D Rwangaboo, PC Mvukiyuwami J. Screening of hundred Rwandese medicinal plants for antimicrobial ana antiviral properties. J Ethanopharmacol, 1995, 46(1) : 31-47.

Patra A, PN Murthy, Jha S, Aher VD. Activités anthelminthiques et antibactériennes de Hygrophila spinosa T Ander. Res J Pharm Technol. 2008 ; 1 (4) : 531-532.

Propriétés anthelminthiques

Arjun Patra & al. ont testé l’activité anthelminthique d’extraits d’éther de pétrole, de chloroforme, alcooliques et aqueux de feuilles de Hygrophila spinosa contre Pherithima posthuma, à différentes concentrations (10-100 mg / ml).

L’extrait alcoolique a montré une activité anthelminthique significative à la concentration de 100 mg / ml, alors que le chloroforme et l’extrait aqueux n’étaient que modérément actifs et que l’extrait à l’éther de pétrole présentait l’activité anthelminthique encore plus faible.

Sources :

Patra Arjun, PN Murthy, Jha S, Aher VD. Anti-Inflammatory Activity of Extracts of Leaves of Hygrophila spinosa T Ander. Res J Pharm Technol. 2008 ; 1 (4) : 531-532.

Propriétés anti-diabétiques et hypoglycémiantes

Le traitement de rats diabétiques avec l’extrait de parties aériennes d’Hygrophila auriculata (HAEt, 100 et 250 mg / kg de poids corporel) pendant 3 semaines a montré une réduction significative de la glycémie, des substances réactives avec l’acide thiobarbiturique et de l’hydroperoxyde dans le foie et les reins. Le résultat de cette étude montre donc que la plante possède une activité antidiabétique significative ainsi qu’un potentiel antioxydant puissant dans les cas de diabète.

Vijayakumar M & al. qui ont montré que le traitement des rats diabétiques avec un extrait de parties aériennes d’Hygrophila auriculata (100 et 250 mg / kg de poids corporel) pendant 3 semaines entraîne une réduction significative de la glycémie, des substances réactives avec l’acide thiobarbiturique (TBARS) et de l’hydroperoxyde dans le foie et les reins. Le traitement avec l’extrait d’Hygrophila auriculata augmente considérablement le glutathion (GSH) qui intervient dans le maintien du potentiel redox du cytoplasme des cellules , le glutathion peroxydase (GPx), le glutathion S-transférase (GST) et la catalase (CAT) dans le groupe traité par le médicament.

Les rats traités avec l’extrait d’Hygrophila auriculata et le glibenclamide ont également présenté une diminution de la peroxydation lipidique, associée à une activité accrue de la superoxyde dismutase (SOD) et de la catalase. Le résultat de cette étude montre donc que l’extrait d’Hygrophila auriculata possède une activité antidiabétique significative ainsi qu’un potentiel antioxydant puissant dans les cas de diabète.

Fernando et al. (1991) ont montré que l’extrait aqueux de la plante entière abaisse de manière significative le taux de glucose sanguin à jeun et améliore nettement la tolérance au glucose de rats à une dose thérapeutique. équivalent à 5 g / kg de produit de départ.

L’extrait éthanolique des parties aériennes, à une dose de 100 et 250 mg / kg de poids corporel pendant 3 semaines, a entraîné une réduction significative de la glycémie, des substances réactives avec l’acide thiobarbiturique (TBARS) et de l’hydroperoxyde dans le foie et les reins chez des rats diabétiques.

Le traitement avec un extrait éthanolique des parties aériennes a significativement augmenté les niveaux de glutathion (GSH), de glutathion peroxydase (GPx), de glutathion S-transférase (GST) et de catalase (CAT) par rapport au groupe contrôle.

Vijayakumar M & al (2006) on montré que l’extrait éthanolique de la plante administré à des rats diabétiques entraînaît une diminution de la peroxydation lipidique associée à une activité accrue de la superoxyde dismutase (SOD) et de la catalase. Le résultat de cette étude a montré que l’extrait éthanolique des parties aériennes de Hygrophila auriculata possède une activité antidiabétique significative ainsi qu’une activité antioxydante puissante dans des modèles de diabète induits.

Sources :

Vijayakumar M, Govindarajan R, Rao GM, Rao CV, Shirwaikar A, Mehrotra S, et al.
« Action of Hygrophila auriculata against streptozotocin-induced oxidative stress ». J Ethnopharmacol. 2006 ; 104(3):356-61.

Fernando MR, Nalinie Wickramasinghe SMD, Thabrew MI, Ariyananda PL, Karunamayake. « Effect of Artrocarpus Heterophyllus and Asteracantha logifolia on glucose tolorence in normal human subject and in maturity onset diabetic patients ». J Ethanopharmacol, 1991, 31(3) : 277-282.

Vijayakumar M, Govindarajan R, Rao GMM, Rao ChV, Shirwaikar A, Mehrotra S, Pushpangadan P.« Action of Hygrophila auriculata against streptozotocin-induced oxidative stress ». J Ethanopharmacol, 2006, 104(3) : 356-361

Propriétés diurétiques

L’étude du potentiel diurétique d’extrait aqueux et alcoolique de la plante a montré que l’extrait alcoolique dosé à 200 mg / kg) augmente de manière significative et marquée le débit urinaire. [30].

Preethi et al. (2012) qui ont étudié les propriétés diurétiques de l’extrait alcoolique de graines de H. auriculata, ont montré que cet extrait a montré des propriétés diurétiques significatives dosé à 500 mg / kg

Sources :

Ahmed N, Hussain KF, M Sarfaraj, M Zaheen et Ansari H. Études préliminaires sur l’effet diurétique de Hygrophila auriculata Schum Heine chez le rat. Int J Health Res. 2009 ; 2 (1) : 59-64.

Propriétés hépatoprotectrices

L’extrait aqueux de racines a montré des activités hépatoprotectrices et antioxydantes significatives sur une toxicité hépatique induite chez le rat.

Anubha Singh and Handa S. (1995) ont montré que l’extrait méthanolique des graines à une dose de 200 mg / kg / p.o a développait une puissante activité hépatoprotectrice contre les lésions hépatiques induites par le paracétamol et le thioacétamide.

Shanmugasundram et al., (2005) ont montré que l’extrait aqueux des racines manifestait une puissante activité hépatoprotectrice contre les lésions hépatiques induites par le tétrachlorure de carbone chez le rat, à une dose de 150 mg / kg.

Hewawasam et al., 2003 et Usha et al., 2007 ont également montré que l’extrait aqueux de toutes les parties de la plante : racine, tige, feuilles, fleurs et fruits possède des propriétés protectrices et antioxydantes contre les hépatotoxicités induites par le paracétamol et le tétrachlorure de carbone. Hewawasam et al. (2003) expliquent cet effet hépatoprotecteur par l’interférence de la plante avec la formation de radicaux libres.

Shailajan S & al, (2005) concluent de même que la suspension de la plante entière présente une efficacité hépatoprotectrice significative contre le tétrachlorure de carbone, comparable à celle de l’hépatoprotecteur standart, la silymarine.

Sources :

Anubha Singh and Handa SS. Hepatoprotective activity of Apium graveolens ana Hygrophila auriculata against paracetamol and thioacetamide intoxication in rats. J Ethanopharmacol, 1995, 49(3) : 119-126.

Shanmugasundaram P, Venkatraman S. Hepatoprotective effect of Hygrophila auriculata (K.Schum) Heine root extract. J Ethanopharmacol, 2006, 104(1-2) : 124-128.

Hewawasam RP, Jayatilaka K, Pathirana C and Mudduwa LKB. Protective Effect of Asteracantha longifolia extract in mouse liver injury induced by carbon tetra chloride and paracetamol. J Pharm Pharmacol, 2003, 55(10) : 1413-1418.

Shailajan S, Chandra N, Sane RT, Menon S. Effect of Asteracantha longifolia Nees. against CCl4 induced liver dysfunction in rat. Indian J of Exp Biol, 2005, 43 : 68-75.

Raj VP, Chandrasekhar RH, Vijayan P, Dhanaraj SA, Rao MC, Rao VJ, et al. In vitro and in vivo hepatoprotective effects of the total alkaloid fraction of Hygrophila auriculata leaves. Indian J Pharmacol. 2010 ; 42(2):99-104.

Singh A, Handa SS. Hepatoprotective activity of Apium graveolens and Hygrophila auriculata against paracetamol and thioacetamide intoxication in rats. J Ethnopharmacol. 1995 ; 49(3):119-126.

Usha K, Kasturi GM, Hemalatha P. Hepatoprotective effect of Hygrophila spinosa and Cassia occidentalis on carbon tetrachloride induced liver damage in experimental rats. Indian J Clin Biochem. 2007 ; 22(2):132-135.

Shivashangari KS, Ravikumar V, Devaki T. Evaluation of the protective efficacy of Asteracantha longifolia on acetaminophen-induced liver damage in rats. J Med Food. 2004 ; 7(2):245-251.

Anubha Singh and Handa SS. Hepatoprotective activity of Apium graveolens ana Hygrophila auriculata against paracetamol and thioacetamide intoxication in rats. J Ethanopharmacol, 1995, 49(3) : 119-126.

Propriétés aphrodisiaques

Une étude de 2016 sur le rat a montré que l’extrait éthanolique de parties aériennes exerçait une action androgénique et provoquait une prolifération du comportement sexuel des rats selon la dose administrée. L’administration de cet extrait également et induit une amélioration de l’histoarchitecture du testicule, une augmentation du nombre de spermatozoïdes dans l’épididyme et une augmentation du niveau de testostérone.

L’étude de l’effet de l’extrait éthanolique graines sur le comportement sexuel de rats a montré que l’administration de cet extrait exerce des effets anaboliques prononcés perceptible dans les gains de poids corporels et de l’appareil reproducteurs et l’augmentation de la spermatogenèse. Le traitement a également affecté de manière marquée le comportement sexuel des animaux, notamment un attrait accru pour les femelles ainsi que la physiologie sexuelle : augmentation significative du nombre de spermatozoïdes ainsi et du taux de fructose dans les vésicules séminales.

Sources :

Vyas NY, Raval MA., « Aphrodisiac and spermatogenic potential of alkaloidal fraction of Hygrophila spinosa T. Ander in rats. », J Ethnopharmacol. 2016 Dec 24 ;194:947-953.

Chauhan NS, Sharma V, Dixit VK.« , Effect of Asteracantha longifolia seeds on the sexual behaviour of male rats ». Nat Prod Res. 2011 ; 25(15):1423-1431.

Potentiel antioxydant

Sunilkumar et Klausmuller (1999) qui ont étudié 28 espèces de plantes médicinales népalaises utilisées traditionnellement pour traiter les maladies inflammatoires ont indiqué que la plante inhibait la peroxydation lipidique avec une concentration inhibitrice médiane (IC50) de 20 μg / ml.

Sources :

Sunil Kumar, KC Klausmuller, Medicinal plants from Nepal ; II. « Evalution of inhibitors of lipid preoxidation in biological membranes ». J Ethanopharmacol, 1999, 64(2) : 135-139.

Vijayakumar M, Govindarajan R, Rao GM, Rao CV, Shirwaikar A, Mehrotra S, et al.
« Action of Hygrophila auriculata against streptozotocin-induced oxidative stress ». J Ethnopharmacol. 2006 ; 104(3):356-61.

Hussain MS, Azam F, Ahamed KF, Ravichandiran V, Alkskas I. Anti-endotoxin effects of terpenoids fraction from Hygrophila auriculata in lipopolysaccharide-induced septic shock in rats. Pharm Biol. 2016 ; 54(4):628-636.

Shanmugasundaram P, Venkataraman S. Hepatoprotective and antioxidant effects of Hygrophila auriculata K. Schum Heine Acanthaceae root extract. J Ethnopharmacol. 2006 ; 104(1-2):124-8.

Usha K, Kasturi GM, Hemalatha P. Hepatoprotective effect of Hygrophila spinosa and Cassia occidentalis on carbon tetrachloride induced liver damage in experimental rats. Indian J Clin Biochem. 2007 ; 22(2):132-135.

Kanhere R, Anjana A, Anbu J, Sumithra M, KFH NA. Neuroprotective and antioxidant potential of terpenoid fraction from Hygrophila auriculata against transient global cerebral ischemia in rats. Pharm Biol. 2013 ; 51(2):181-189.

Propriétés antitumorales

Le pouvoir anticancéreux de six composés actifs ont été identifiés : le flavonoïde Apigenine, les alkaloides asteracanthine et asteracanthicine présents dans les graines ; les tripertène Lupéol, betuline et hentriacontane. Ces phytoconstituants auraient des effets antitumoraux sur de nombreuses lignées cellulaires et dans différents types de cancer.

Ces composés inhibent la croissance des cellules tumorales et induisent la mort cellulaire, principalement par apoptose et, dans quelques cas, par nécrose.

Le graines possède une cytotoxicité sélective contre les cellules cancéreuses.

L’extrait méthanolique de graines exerce une citotoxicité sélective sur les cellules cancéreuses du sein (lignée cellulaire MDA-MB-435S) avec une concentration inhibitrice médiane (IC50 ) de 1.58 mg/mL.

L’extrait aqueux de graines a également présenté une toxicité sélective vis-à-vis de la lignée cellulaire du cancer du côlon HT-29 avec une CI50 de 0,22 mg / mL

Mazumdar et al., (1997) ont constaté que l’administration d’extrait de la plante réprimait l’augmentation rapide du poids corporel de souris porteuses de tumeurs.

Ahmed et al., 2001 ont étudié l’effet de l’application d’extrait au méthanol de graines de A. longifolia et ont découvert qu’il inhibe l’hématocarcinogenèse chez le rat Wistar. L’extrait à l’éther de pétrole de racines d’A. Longifolia présente une activité antitumorale chez les rats porteurs du carcinome d’ascite d’Ehrlich et de sarcomes. ’ L’administration d’extraits de cette plante supprime le volume de fluide tumoral de manière significative.
 

Sources :

Sudeshna Saha and Santanu Paul, « Potential of Hygrophila auriculata (Schumach.) Heine as a source of future anti-cancer drugs : A comprehensive review », Journal of Pharmacognosy and Phytochemistry 2017 ; 6(4) : 1725-1740.

Uddin SJ, Grice ID, Tiralongo. E Cytotoxic Effects of Bangladeshi Medicinal Plant Extracts. Evid Based Complement Alternat Medi. 2011, 7. Article ID 578092.

Mazumdar UK, Gupta M, Maiti S, Mukherjee D. Antitumor activity of Hygrophila spinosa on Ehrlich ascites carcinoma and sarcoma-180 induced mice. Indian J Exp. Biol. 1997 ; 35(5):473-477.

Ahmed S, Rahman A, Mathur M, Athar M, Sultana S. Anti-tumor promoting activity of Asteracantha longifolia against experimental hepatocarcinogenesis in rats. Food Chem Toxicol. 2001 ; 39(1):19-28.

Pattanayak SP and Sunita P. Anti-tumor potency and toxicology of an Indian ayurvedic Plant, Hygrophila Spinosa. Pharmacologyonline, 2008, 2(1) : 361-371.

Mazumdar UK, Gupta M, Maiti S, Mukherjee D. Anti tumour activity of Hygrophila Spinosa in Ehrlich ascites carcinoma and Sarcoma -180 induced mice, Indian J of Exp Biol, 1997, 35(5) : 473-477.

Capacité de neutralisation des radicaux libres

Hussain & al (2009) ont montré le potentiel de piégeage des radicaux des radicaux libres de d’extrait aqueux et alcoolique de différentes partie de la plante en utilisant la vitamine E comme norme pour l’étude. Les résultats de l’étude ont révélé que l’extrait au butanol de la plante entière présentait la plus importante activité d’élimination des radicaux libres en fonction de la dose de manière comparable aux vitamines E standard.

Lobo & al (2010) ont mis en évidence le puissant effet de piégeage sur les radicaux libres comparable à celui des antioxydants standard de l’extrait alcoolique de graines. Les données obtenues suggèrent que l’extrait de graine possède une puissante activité antioxydante contre les radicaux libres, prévient les dommages oxydatifs des principales biomolécules et offre une protection significative contre les dommages oxydatifs.

Sources :

Hussain, M. S, Nazeer Ahamed, K. F. H, Ravichandiran V, and Ansari M. Z. H. (2009). Evaluation of in- vitro free radical scavenging potential of different fractions of Hygrophila auriculata (K. Schum) Heine. Asian Journal of Traditional Medicine, 2009, 5(2), 51-59.

Lobo, V. C., Phatak, A., and Chandra, N. (2010). Antioxidant and Free Radical Scavenging Activity of Hygrophila auriculata. Advances in Bioresearch, 1(2), 72-80.

Propriétés anti-anémiques

Une étude de 2001 montre que l’extrait éthanolique de parties aériennes à la dose de 100 et 200 mg / kg / a augmenté significativement l’hémoglobine, l’hématocrite et les globules rouges chez des rats mâles anémiques, indiquant l’effet hématinique de l’extrait.

Sources :

Gomes, A. Das, M. and Dasgupta, S. C. (2001). Haematinic effect of Hygrophila spinosa.T Andersonon experimental rodents. Indian Journal of Experimental Biology, 39(4), 381-382.

La revue de la littérature montre que les études pharmacologiques réalisées à ce jour principalement menées in vitro et in vivo sur des animaux ont à ce jour révélé des effets pharmacologiques notables tels que des activités anti-nociceptives, antitumorales, anti-oxydantes, hépatoprotectrices, hypoglycémiques, antianémique et hématonique, dépurative, diurétiques, anti-radicalaires, antitumorale, anthelminthiques, anti-inflammatoires, antipyrétiques, anabolisant et androgènes.

Ces recherches étayent les usages traditionnels de la plante, même si elles doivent être confirmer par des essais cliniques.

Composition chimique des différentes parties de la plante

Contenu des feuilles :

Les feuilles contiennent des composés phénoliques et des flavonoïdes
aux propriétés antioxydantes :

- Esters aliphatiques : 25-oxo-hentriacontanyl acetate and methyl 8-n-
- hexyltetracosanoate
- Butéline
- Lupéol 0.051%
- Stigmastérol and β-sitostérol (0.069%)

Contenu des tiges :

- Lupéol (0.121%)
- β-sitosterol (0.029%)

Contenu des graines :

- Asterol I-IV
- Asteracanthine et asteracanthinine (alkaloides)
- Lupeol at 0.044%
- β-sitosterol (0.031%)

L’huile des graines contient de l’acide linoléique (11%), de l’acide palmitique (8%) et de l’acide stéarique (0.6%)

Contenu des racines :

- Lupeol (0.25% de la matière sèche
- β-sitosterol (0.06%) de la matière sèche

Propriétés des composés de la plante

Polyphénols : Flavonoïdes

Apigénine, Lutéoline (Lutéol) :

L’Apigénine a des propriétés anti-inflammatoire, inhibitrice de l’angiogénèse
La Lutéoline : Anti-inflammatoire, anti-allergique, inhibe la production de (facteur de nécrose tumorale (TNF-alpha : tumor necrosis factor-α) ; Anti-oxydant, anti-radicaux libres ; Puissant inhibiteur de l’angiogénèse anormale des cellules cancéreuses

La Lutéoline et apigénine inhibent la migration des cellules musculaires lisses vers le néo-vaisseau et l’invasion cellulaire en agissant sur la liaison du facteur de croissance PDGF à son récepteur.

La lutéoline a un effet cardiovasculaire, antispasmodique, inhibition de l’AMP cyclique phosphodiestérase, inhibiteur de la PDE-4.

La lutéoline et ses dérivés luteolin-7-O-β-glucoside et luteolin-4′-O-β-glucoside (olivier) sont antidiabétiques par inhibition de l’alpha-amylase et de l’alpha-glucosidase.

La lutéoline possède une activité antimicrobienne significative vis-à-vis de Staphylococcus aureus.

Alcaloïdes  :

La teneur en alcaloïde - Astéracanthine et Astéracanthinine - est élevée.

Tripertènes :

Lupéol, Bétuline, Hentriacontane :

Le lupéol est un composé pharmacologiquement actif anti-inflammatoires, anti-protozoaires, antimicrobiennes, antitumorales, et en chimiothérapie2 ; il agit efficacement dans les modèles de laboratoire comme inhibiteur du cancer de la prostate et du cancer de la peau.

La bétuline est cicatrisante, agit sur le syndrome métabolique, par réduction des plaques athéromateuses, hypolipidémiant, hépatoprotectrice, anticancéreuses, antitumorale sur les mélanomes humains, cytotoxique sur la croissance des mélanomes B16- F10 in vivo lorsqu’il est utilisé en combinaison avec la vincristine.

Minéraux :

La plante contient en quantité notable du Calcium, du Potassium, du Magnésium, du
Fer

Vitamines : Acide ascorbique, acide nicotinique

La vitamine C contribue à prévenir des états de carences et intervient dans diverses réactions d’oxydoréduction cellulaire.

L’acide nicotinique inhibe la libération des acides gras libres (AGL) à partir du tissu adipeux, ce qui pourrait contribuer à une diminution du risque cardiovasculaire et ralentir la progression, ou favoriser la régression, des lésions athéroscléreuses.

Esters aliphatiques :

Methyl8-nhexytetracosanoate, 25-oxo-hentriacontylacetate :

Acide gras :

Acide myristique. Acide palmitique, Acide stearique, Acide linoleique, Acide oléique :
L’acide myristique intervient dans la composition de la membrane plasmique des cellules eucaryotes,

Acides aminés essentiels :

L’ensemble des acides aminés essentiels est présent dans la graine.

Un acide aminé essentiel ou indispensable (en anglais, IAA), est un acide aminé qui ne peut être synthétisé ou qui est synthétisé à une vitesse insuffisante par l’organisme, et doit donc être apporté par l’alimentation, condition nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme.

La plante contiendrait une bonne teneur d’Histidine, Phénylalanine, Lysine (l’un des des deux acides aminés (avec la thréonine) strictement indispensables car il ne sont pas soumis à la transamination, ce qui rend leur désamination irréversible.

Stérols :

Hygrosterol, β-sitostérol, stigmasterol

Constituants essentiels des membranes des cellules, les stérols participent également à la fabrication de nombreuses hormones, les hormones stéroïdes. Les hormones sexuelles (œstrogène, testostérone) en font partie.

Carbohydrates (glucide) :

Maltose, xylose, Rhamoses, Arabinose, Glucose, Mannose

Les glucides font partie, avec les protéines et les lipides, des constituants essentiels des êtres vivants et de leur nutrition, car ils sont un des principaux intermédiaires biologiques de stockage et de consommation d’énergie

Autres composés :

Acide vanilique, Acide syringique

La vanilline, a des propriétés antimicrobiennes. L’acide vanillique inhibe la levure Saccharomyces cerevisiae et la croissance de Zymomonas mobilis.

Mis en ligne par La vie re-belle
 22/04/2019
 https://www.lavierebelle.org/hygrophila-auriculata-gangabukari

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 usages_medicinaux_traditionnels_d_hygrophila_auriculata_ (...)
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Plantes de l’Afrique des Grands Lacs

Description des plantes adventices et cultivées en Afrique de l’Est et présentation de leurs propriétés et de leurs usages traditionnels et potentiels

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